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Depuis longtemps les Israéliens méprisent les juifs de la diaspora, qu’ils considèrent comme des mauviettes, des poules mouillées, trop fainéants pour venir vivre (et se battre) dans la “patrie juive”. Mais l’impérialisme – Israël est le dernier spécimen de cette espèce en voie de disparition  – nécessite une croissance continue, toujours plus de corps à exploiter, pour combattre l’ennemi, pour s’imposer. Il a aussi besoin d’exploiter financièrement d’autres pays et de terroriser ses ennemis pour prospérer. C’est pourquoi Israël ne reniera jamais les traîtres, les « expatriés ». Ils lui fournissent quelques recrues, au compte-gouttes (l’« antisémitisme » est là pour ça) et se rendent utiles en soutirant des milliards de dollars aux USA  (sans oublier l’Allemagne).


Mais l’impérialisme exige aussi une identité nationale fanatique et chauvine pour armer psychologiquement sa machine à tuer. C’est ce qui a donné, aux 19e et 20e siècles, à la Grande-Bretagne sa britannité, à l’Allemagne sa germanité, et aux USA  leur « américanité ».

Aujourd’hui nos États postmodernes ont perdu de leur éclat. Néerlandais, Belge, Canadien, Luxembourgeois…, qui s’en soucie ? Mais « Américain », Israélien…, voilà qui vous fait frissonner, soit de peur, soit d’enthousiasme. Israël n’a pas de véritable nationalité, seulement des ethnies : des juifs et des arabes dans le cadre d’un État juif.  Pas de place pour une « nationalité ».

Le seul intérêt de parler de nation « juive » plutôt que de nationalité israélienne est de pouvoir singer le nationalisme va-t-en-guerre du 20e siècle, afin de garder la machine à tuer bien huilée. La nation juive exclut par définition les arabes chrétiens et musulmans et réclame logiquement une espèce de « solution finale », pour « nettoyer » l’État juif de tous ses éléments non juifs. Mais c’est incompatible avec les normes internationales actuelles.

Pour l’Israélien Shlomo Sand, l’identité « nationale » juive est une imposture (une identité israélienne conviendrait) ; la seule identité juive qui soit viable est de nature religieuse, et, en tant que non-croyant, il conclut logiquement : « Cogito, ergo non sum ». De toute façon, la plupart des Israéliens étant laïques, voire athées, l’étiquette religieuse n’est donc pas viable.

Que faire ? Nul besoin de se creuser les méninges pour comprendre qu’il faut résister jusqu’au bout à la définition religieuse de l’État. S’il ne dispose pas de chambres à gaz pour les arabes, le programme sioniste  (le projet de nettoyage ethnique  d’Israël) est dans les tuyaux et n’attend qu’une « crise » pour entrer en vigueur.

En attendant, le monde s’agite pour essayer de faire entendre raison à Israël, mais bute sur les USA qui s’interposent pour empêcher qu’on lui applique une réelle pression.  Le monde s’inquiète de devoir rester inactif quand Israël mettra en scène un nouvel « holocauste » au nom de « L’Holocauste ».

Mais nous avons peut-être la réponse sous le nez.  Elle se trouve peut-être au cœur même de la population israélienne juive, bien que ce soit dans sa couche la plus méprisée, celle  des juifs arabes israéliens[1], juste un cran  au-dessus des « arabes » honnis (c-à-d les Israéliens non juifs).

Les juifs mizrahim

Les juifs arabes viennent principalement d’Afrique du Nord et d’Irak, même si quelques-uns  vivaient effectivement en Palestine avec quelques juifs d’Europe  qui avaient « fait leur alya » bien avant l’invasion du 20e siècle. Parfaitement ! Des Palestiniens juifs. L’ « article authentique » !

Avec leurs cousins d’Afrique du Nord et d’Irak, ils sont appelés péjorativement mizrahim (orientaux) et considérés en Israël comme des citoyens de seconde zone par les juifs laïques européens « blancs ». Étant arabes, ils  dévoilent la vacuité du numéro sur l’’antisémitisme, et le manque de légitimité des juifs d’Europe qui ont envahi la Palestine au 20e siècle. Pourtant ils constituent maintenant la majorité des juifs d’Israël (3,2 millions sur 6,2 millions), et  une force politique dont l’exemple le plus frappant est « Miri », la pétulante ministre de la Culture .

Beaucoup hésitent à renoncer à leur chère langue arabe (il y a aussi des locuteurs de persan), pour utiliser contre leur gré la seule langue officielle, un hébreu vernaculaire inventé de toutes pièces, distinct de l’hébreu liturgique. Ils étaient les seuls sémites juifs jusqu’à ce que l’hébreu soit ressuscité comme lingua franca en Israël, faisant de tous les habitants d’Israël des sémites de facto (bien qu’il y ait clairement sémites et sémites). Ils étaient les descendants de communautés juives du Moyen-Orient qui avaient vécu sur place depuis les temps bibliques jusqu’à l’époque moderne. La plupart des juifs sont des descendants d’Européens vivant dans la diaspora depuis le 17e siècle au moins, et la plupart ne parlent pas de langues sémitiques.

Y a-t-il, pour l’État d’Israël, une façon plus élégante de résoudre le conflit qu’il a lui-même provoqué, que de prendre exemple sur les Sémites en son sein, d’apprendre l’arabe, de redécouvrir la beauté de l’Orient médiéval, le pays des Mille et une nuits qui, mis à part les invasions de Genghis Khan et de Tamerlan, a peut-être été le point culminant de la civilisation humaine ; où les juifs étaient respectés et prospéraient ?

Étant donné le chaos généré dans toute la région par le sionisme, il est plus sûr pour les juifs de vivre n’importe où, sauf en Israël, particulièrement en Amérique du Nord. La plupart des Juifs qui y vivent ne s’intéressent pas spécialement à Israël, c’est une certitude, car ils vivent avant tout comme des  Étasuniens ou des Canadiens. Et ils évitent de parler d’Israël avec des non juifs. Seule l’élite juive ne craint pas de promouvoir les intérêts d’Israël dans les milieux gouvernementaux, confiante qu’elle est dans la puissance du lobby israélien, la puissance de l’argent et dans son contrôle des médias et des hauts fonctionnaires.

En Israël, seul le sionisme, un nationalisme artificiel désincarné, unit (mal) des groupes ethniques totalement différents — ashkénazes, Russes, juifs mizrahim, séfarades,* arabes, et de nombreux groupes religieux juifs concurrents  (ultra-orthodoxes, haredim, hassidim)-, ainsi qu’une majorité de juifs laïcs, dont une moitié d’athées.

USA, Canada, Israël – les trois font la paire

Le monde, et de plus en plus de juifs de la diaspora, n’ont ni envie ni besoin de se fourrer dans ce guêpier.  La recrudescence actuelle du sentiment anti-juif est le résultat direct de l’identification des juifs avec Israël et le sionisme. Seul un authentique nationalisme --  multi-culturel, multi-ethnique, dans le cadre d’un État laïque – permettra de sortir de cette impasse. Israël peut se tourner vers l’Amérique du Nord (ainsi que vers l’Afrique du Sud ou l’Australie) pour trouver des situations parallèles ─ spoliation des autochtones, prospérité coloniale, remords et restitution (Vérité et Réconciliation). Comme dans ces autres anciennes colonies britanniques, Israël a un lourd héritage dans lequel il faudrait faire le tri. On ne s’en débarrasse pas aisément.

Israël aussi a mené des expériences à la Dr. Mengele sur ses juifs originaires d’Afrique du Nord et d’Éthiopie, qui avaient gobé la propagande sioniste et qui, encouragés par les attentats terroristes du Mossad[2] (surtout  en Égypte, en Irak et au Maroc) ont fui leurs foyers et leurs cultures traditionnelles pour vivre dans l’« État juif ». Des enfants yéménites furent   kidnappés  (littéralement)[3] et envoyés vers Israël ,  confiés à des orphelinats ou mis au travail dans des kibbutzim blancs, forcés à parler hébreu, arrachés à leurs parents et privés de leur enfance.

D’après le documentaire “100 000 Radiation” diffusé à la télévision israélienne en 2003, à partir de 1951, l’armée des USA a payé le ministère israélien de la Santé pour irradier des enfants afin de tester les effets secondaires des radiations. Toute une génération de juifs mizrahim a été à son insu utilisée comme cobaye. Et un autre documentaire télévisé diffusé en 2012, a révélé que, jusqu’à récemment, des juives éthiopiennes recevaient contre leur gré des injections de  Dépo-Provera, un produit destiné à les rendre stériles, avant d’être autorisées à immigrer en Israël.

Ce traitement (qui rappelle celui infligé aux indigènes d’Amérique du Nord) montre que l’élite dirigeante israélienne est profondément raciste ─ ce n’est pas une élite nébuleusement « juive », mais une élite sioniste blanche, qui comprend les millions de sionistes chrétiens US, qu’on accueille comme des invités d’honneur, nouveaux  « Justes parmi les nations », qui préfèrent pourtant  assister au spectacle depuis la touche (en attendant l’Armageddon).

Les juifs mizrahim ont essayé de s’intégrer, mais le sionisme ne leur a pas permis de devenir des citoyens normaux. Sans parler d’expériences à la Mengele, ils ont été témoins de la discrimination au quotidien, on a refusé à leurs enfants l’accès aux bonnes écoles, même ultra-orthodoxes[4]. Ils ont donc été obligés de se défendre, y compris en ouvrant leurs propres écoles religieuses.

Les partis ne sont pas des parties… de plaisir

Le Parti Mizrahi a  traditionnellement représenté les mizrahim, mais, en tant que parti religieux sioniste orthodoxe, participant à presque toutes les coalitions gouvernementales, il n’a rien fait  pour lutter contre le racisme latent dont  souffrent les mizrahim. Il s’appelle maintenant le Foyer Juif, parti d’extrême-droite dont le président est le ministre de l’Éducation Naftali Bennett, et qui soutient fermement la colonisation. Il rejette la notion d’un État palestinien indépendant.

Le parti religieux ultra-orthodoxe Shas[5] a été créé en 1984, spécifiquement pour accroître la représentation des Juifs séfarades à la Knesset.  Il veut en finir avec les préjugés à l’égard de la communauté séfarade, en insistant sur les problèmes économiques et la justice sociale. Pendant les élections, le slogan du Shas était : « Nous sommes pour ceux qui n’ont rien. »

Ces deux partis sont membres de la coalition gouvernementale de Netanyahou. Ils offrent à nos yeux l’image banale de l’opprimé coopté par l’oppresseur, qui surenchérit sur celui-ci dans l’outrance, en raison de son manque d’amour-propre. Mais le Shas n’a pas réussi à faire reculer la discrimination envers les juifs non blancs. Et beaucoup de juifs mizrahim sont nostalgiques de leur vie au Maroc, en Égypte, au Yémen ou en Irak, et parlent toujours l’arabe en famille.

La personnalité mizrahi la plus marquante est Miri Regev, membre du Likoud  et ministre  de la Culture et des Sports. Elle est membre du Likoud, mais c’est une séfarade bon teint et fière de l’être. On la surnomme le « chien d’attaque » du Likoud.  C’est « une femme politique véhémente qui incarne une variété de sionisme cocardier et va-t-en-guerre, avec son attitude  mesquine et méprisante vis-à-vis de la gauche israélienne et des élites médiatiques du pays ».  Elle est « en Israël, ce qui ressemble le plus à Sarah Palin ». Elle a proposé une loi qui ferait dépendre le soutien financier à une institution culturelle de sa loyauté envers l’État d’Israël .

Révolution?

Si Regev proclame haut et fort son sionisme, elle a aussi agi pour une meilleure reconnaissance de la culture mizrahi, y compris l’introduction (optionnelle) dans les programmes scolaires de représentants importants de la littérature et de la poésie mizrahis. Cela fait partie de la « révolution mizrahi » de Bennett. La décision de Bennett est importante, ne serait-ce que parce que le ministère de l’Éducation, c-à-d l’État d’Israël, admet que la discrimination existe et qu’il y a des « lacunes béantes dans les programmes de littérature et d’histoire » en ce qui concerne la culture mizrahi.

« En d’autres termes, tout un pan majeur du patrimoine, partie intégrante de l’Histoire et de la Littérature juives, a été occulté pendant des années, de façon méthodique et structurelle. »  L’artiste Lilach Ben Yaakov de Kiryat Tivon, mère de quatre enfants, a déclaré au journal  Al Monitor : « Globalement, je serais heureuse qu’on saisisse cette chance pour aborder d’autres aspects de l’histoire et de l’héritage de l’Europe de l’Est et des États arabes, comme la culture, les arts, la famille et les évolutions démographiques.  On devrait moins parler des guerres et des conquêtes et aller plus au fond des choses. »

La « révolution » éducative de Bennett accorde peu de place aux « Arabes ». Avant l’adoption en 2018 de la Loi Israël, État-nation du peuple juif, la langue arabe était l’une des deux langues officielles de l’État d’Israël, légalement utilisée dans les documents officiels. En 2018, elle a été reléguée au statut de « langue auxiliaire ». En 2000 la Cour suprême jugeait que l’emploi de la langue arabe devrait être étendu, même si elle est secondaire par rapport à l’hébreu. À la suite, tous les panneaux routiers, les informations alimentaires et les communiqués gouvernementaux ont été traduits, sauf ceux émanant de l’administration d’une communauté strictement  hébréophone. Mais en 2009, le ministre des Transports a annoncé que la signalisation routière sur toutes les grands axes israéliens, à Jérusalem Est  et peut-être dans certains secteurs de la Cisjordanie occupée serait modifiée, et que les noms de lieu écrits en anglais et en arabe seraient remplacés par la translittération directe du nom hébreu.   La littérature mizrahi en option, une signalisation routière translittérée de l’hébreu ─ chaque pas   vers l’égalité est annulé ─ par ruse ─ par un pas en sens inverse.

Une Académie de la Langue Arabe semblable à l’Académie de la Langue Hébraïque a été établie en 2008 à Haïfa. Le signe le plus prometteur d’un désir de s’attaquer au problème du chauvinisme juif blanc  est la création de la Coalition Arc-en-ciel Démocratique Mizrahi, une organisation née en 1996 chez les juifs  mizrahim pour promouvoir la justice sociale et dont le but est de «  défendre les valeurs de la démocratie, des droits humains , de la justice sociale, de l’égalité et du multiculturalisme. Mizrahi par ses objectifs, universelle dans ses croyances et ouverte à tous ceux qui adhèrent à ses valeurs ».

Elle tente de s’allier aux Arabes israéliens à travers son projet intitulé « Developing The Missing Link-Mizrahi Jews and Palestinian Arab Citizens in Israel as Builders of Democracy,  Peace and Justice[6] ». Mais ses succès se sont limités à aider des Juifs pauvres dans le domaine du logement. Hormis les partis politiques arabes, le parti Hadash d’inspiration communiste est le seul parti représenté à la Knesset qui soit soutenu à la fois par des arabes et par des juifs. Tous sont obligés de prêter allégeance à Israël en tant qu’État juif.

Les communistes soulignent un autre parallèle avec l’Amérique du Nord, où les  communistes étaient le seul parti politique de l’entre-deux-guerres qui ait un programme antiraciste clair, qui n’a changé qu’après la Seconde Guerre mondiale.  Les communistes israéliens et les ONG du genre de la Coalition Arc-en-ciel Démocratique Mizrahi annoncent peut-être pour l’avenir une solution sans colonisation.

Une nouvelle définition des termes « meilleur ami »

Cette politique de réconciliation constitue une menace pour Israël en tant qu’État impérialiste , mais il faut que cette phase de colonisation brutale s’achève. Comme dans le cas de la Grande-Bretagne, le « centre » impérial (Israël)  doit s’accommoder des « dommages collatéraux » de son passé impérialiste : les « gens de couleur », tant juifs que non juifs. Cela n’a pas été facile pour la Grande-Bretagne (les USA présentent un cas différent, car ils nient toujours l’existence de leur empire, et le chauvinisme y est toujours bien présent), mais ça fonctionne.

Le peuplement du Canada est largement issu des retombées de l’impérialisme -- Irlandais, Indiens, Pakistanais, Arabes y sont les plus importants groupes ethniques issus de l’immigration, et il ne s’y trouve ni camps de concentration, ni prisons pleines de prisonniers politiques. C’est pourquoi beaucoup de juifs israéliens s’y pressent, car le Canada est l’éternel « meilleur ami » d’Israël.

Ils sont la preuve vivante que ce que les Israéliens désirent profondément, c’est se sentir  membres d’une communauté, ce qui est facile à Toronto, ville multiculturelle jusqu’au fanatisme, et qui [en Israël] n’est guère possible qu’à Haïfa pour des Juifs qui ressentent constamment autour d’eux une colère, une haine que seuls les arrestations quotidiennes et les meurtres de non juifs parviennent à endiguer.  Un proverbe arabe le résume bien : « Choisis ton voisin avant de choisir ta maison ».

Le Canada et Israël ont  beaucoup en commun en tant qu’ex-colonies britanniques, mais ils ont pris des  chemins radicalement opposés après la décolonisation, même si le Canada soutient servilement Israël. Le Canada a sa Commission de vérité et de réconciliation pour lutter, même mollement, contre la discrimination. Les crimes perpétrés autrefois par les colons blancs et les représentants de la Couronne sont décrits lors de réunions publiques officielles au cours desquelles on remercie les autochtones qui vivaient à l’origine sur cette terre de « nous » avoir laissés l’exploiter.  L’avocat palestinien Jonathan Kuttab, parlant en 2017 devant l’United Jewish People’s Order[7] à  Toronto, a déclaré à l’assistance que, quand il a entendu cette salutation rituelle, les larmes lui sont venues aux yeux, à la pensée du sentiment de reconnaissance qu’éprouveraient les Palestiniens si on leur offrait ne serait-ce que ce modeste témoignage de reconnaissance.

Pour Israël, si le Canada, en tant que fédération  multiculturelle, défendait les droits civiques, non seulement au Canada, mais aussi en  Israël, il serait un bien meilleur « meilleur ami » pour Israël que nous ne l’avons été jusqu’à présent.

NdA

*Les Juifs séfarades sont les descendants des Juifs d’Al-Andalus (Espagne) et sont généralement classés parmi les « orientaux ».

NdT

[1]Voir dans « Libération » : Ron Cahlili: «En Israël, les juifs français sont renvoyés à leur "arabité"»

[2]Voir dans « Tribune Juive » : Le rôle du Mossad dans le départ des juifs du Maroc

[3]Voir dans « Le Temps » : Les terribles expérimentations du jeune État israélien

[4]Pour  un exemple de ségrégation raciale dans les écoles israélienne, lire La ville la plus libérale d’Israël crée des écoles maternelles séparées racialement

[5] Shas  (Sfaradim Shomréi Torah) = Gardiens Sépharades de la Torah)

[6]Traduction littérale  : Développer le chaînon manquant entre les juifs mizrahim et les citoyens arabes palestiniens en Israël comme bâtisseurs de démocratie, de paix et de justice.

[7]United Jewish People’s Order ,signifiant : « Ordre Uni du Peuple Juif », ou,  « Ordre du Peuple Juif Uni », cet organisme n’a pas d’appellation officielle en français. « Souvent simplement désigné en français par UJPO c’est une organisation juive laïque radicale du Canada. Ses fondements pour affirmer l'identité juive sont le socialisme, la laïcité et la culture juive plutôt que les croyances religieuses ». (Wikipédia)

translation by  Jacques Boutard

Edited by  Fausto Giudice Фаусто Джудиче فاوستو جيوديشي

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